University of Minnesota


Résolution sur les rapports en retard 28ème session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unité africaine, 29 juin - 1er juillet 1992, Dakar, Sénégal.


La Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de L'Organisation de l'unité africaine, réunie en sa XXVIIIème session ordinaire à Dakar, Sénégal, du 29 juin au 1er juillet 1992,

Notant avec regret qu'à la date du 31 décembre 1991 seuls sept Etats parties à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples ont présenté leurs premiers rapports périodiques conformément à l'Article 62 "sur les mesures législatives ou autres prises en vue de donner effet aux droits et libertés reconnus et garantis par la Charte (Africaine) à la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples",

Réalisant l'importance de la procédure de soumission de rapport afin de permettre à la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples d'aider les Etats parties à faire en sorte que les droits et libertés reconnus par la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples soient effectifs au niveau de la législation nationale et de la pratique;

Exprimant sa profonde considération aux Etats parties ayant soumis leurs premiers rapports périodiques : L'Egypte, la Jamahiriya arabe Libyenne, le Nigéria, le Rwanda, la Tanzanie, le Togo, Tunisie, Zimbabwe, Sénégal, Cap-Vert et Gambie.

Prenant note des avantages du dialogue entre la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et les Etats parties lors de l'examen des rapports périodiques pour la réalisation effective des droits de l'homme et des peuples :

1. Exhorte les Etats parties à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples n'ayant pas encore présenté leurs premiers rapports, à les soumettre dans les plus brefs délais.

2. Demande aux Etats de présenter des rapports ne se limitant pas seulement aux mesures législatives, mais s'étendant aux autres dispositions prises en vue de donner effet à chacun des droits et libertés reconnus et garantis par la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples et aux problèmes auxquels ils se heurtent au stade concret de l'application de ces droits et libertés.

3. Encourage les Etats parties faisant face à des difficultés dans la préparation et la remise de leurs rapports périodiques, à demander assistance dans les plus brefs délais auprès de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples qui leur procurera l'aide appropriée soit par ses propres moyens, soit par d'autres voies.


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