Conclusions du Comité pour l'élimination de la discrimination raciale
Lesotho
3. Le Comité se félicite de pouvoir renouer le dialogue avec l'État partie après une interruption de seize ans.
6. Le Comité constate que les conventions internationales ne sont pas directement applicables dans l'État partie et souhaite avoir davantage d'informations sur le statut de la Convention.
7. Le Comité est préoccupé par la recrudescence des manifestations à caractère xénophobe donnant lieu à des actes de discrimination raciale. Il s'inquiète en outre de l'absence d'un cadre législatif général interdisant et punissant de tels actes dans l'ordonnance de 1971 intitulée Race relations Order. Compte tenu que la délégation a fait part de l'intention de l'État partie de réviser la législation dans ce domaine, il encourage celui-ci à mettre en place des procédures de réparation et de recours appropriées et efficaces et à s'acquitter pleinement de toutes ses obligations conformément aux articles 2, 4 et 6 de la Convention.
8. L'État partie est invité à donner dans son prochain rapport de plus amples renseignements sur les questions ci-après : a) composition ethnique de la population et b) mesures prises pour mettre en œuvre l'article 7 de la Convention.
9. Le Comité recommande à l'État partie de ratifier les amendements au paragraphe 6 de l'article 8 de la Convention, adoptés le 15 janvier 1992 à la quatorzième réunion des États parties à la Convention.
10. Il est noté que l'État partie n'a pas fait la déclaration prévue à l'article 14 de la Convention, et certains membres du Comité ont demandé que cette possibilité soit envisagée.
11. Le Comité recommande à l'État partie de rendre les rapports périodiques publics dès le moment où ils sont soumis et de diffuser de la même manière des conclusions du Comité.
12. Le Comité recommande que le prochain rapport périodique de l'État partie, qui doit être présenté le 4 décembre 2000, constitue un rapport complet et traite de toutes les questions soulevées dans les présentes observations.